« Je suis passionné de voyages, mais aussi de mon métier et de mon entreprise. Je veux tout faire pour devenir un meilleur gestionnaire. »
Jean-François Chainé
Voyager a toujours fait partie de nos valeurs d’entreprise. À nos débuts, on est souvent partis entre partenaires et au fil du temps, on a réalisé que ça nous permettait de nous ouvrir les uns aux autres et de nous connaître davantage. Et disons que pour une entreprise qui démarre, du temps libre coûte moins cher que des gros salaires.
Le chaos du départ
Quitter physiquement le boulot, c'est un peu stressant, mais c’est un mal nécessaire. Il faut faire le maximum de suivis possible, répondre à 34143 courriels et rédiger des rapports pour la terre entière. Mais une fois que c’est fait, on peut partir l’esprit tranquille.
C’est aussi un bel exercice pour un gestionnaire d’accepter cette perte de contrôle momentanée : l’entreprise va continuer à rouler pendant ton absence.
Après, c’est dans la tête
À la base, je trouve ça tough de m’éloigner de ma routine... car je l’aime! J’aime ce que je fais dans la vie, j’aime mon travail, donc je ressens un manque assez rapidement. Ici ou ailleurs, l’entrepreneur n’arrête jamais de penser. Se permettre de prendre du recul, c’est une chance de revenir plus fort, avec des solutions et des idées fraîches.
« Ça permet surtout de répondre à la question qui nous tient le plus à coeur chez Locomotive : a t-on été irréprochables dernièrement? J'aime revenir en arrière. Me questionner. »
Cette notion est super importante car nos relations de partenaires ont des répercussions sur toute l’entreprise. Les moments en solo qu'on vit en voyage permettent de se faire une tête là-dessus. On est certainement des entrepreneurs moins stressés qu'avant, mais il y a toujours un moyen de s’améliorer encore.
Voyager est essentiel, parce qu'on rencontre tellement de gens et on vit tellement de choses qui nous transforment et nous rendent meilleur. Je suis bien heureux qu’on puisse faire ça entre collègues.
